Brigitte Bardot…
B.B. forever
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Et le cinéma créa la femme…
Celle que l’on désignera plus tard sous les doubles initiales de B.B. est née à Paris le 28 septembre 1934. Dès son adolescence, Brigitte Bardot séduit par sa beauté presque parfaite, qui lui vaudra de figurer sur la couverture du magazine Elle à l’âge de 15 ans. 3 ans plus tard, c’est une jeune actrice encore timide qui fait ses premiers pas devant la caméra dans Le trou normand, aux côtés de Bourvil.
En 1956, son premier mari, le réalisateur Roger Vadim, lui ouvre grandes les portes du cinéma avec Et Dieu créa la femme, long-métrage sulfureux où elle tient le rôle principal. Juliette fait chavirer les cœurs dans le port de Saint-Tropez, en dansant notamment un mambo suggestif. La comédienne au visage d’enfant mais au corps de femme – fatale – devient l’incarnation de la féminité.
La pétroleuse
Brigitte Bardot tournera ensuite avec les plus grands réalisateurs de l’époque. Elle donne la réplique à Jeanne Moreau dans le Viva Maria ! de Louis Malle (1965), incarne La sirène du Mississipi (1969) devant la caméra de François Truffaut… En 1963, elle débute une collaboration avec l’auteur et compositeur Serge Gainsbourg, qui donnera naissance à des titres comme Le soleil, Harley-Davidson, Comic-Strip ou encore Bonnie and Clyde.
Dans l’intervalle, elle a divorcé, puis rencontré (et épousé) Jacques Charrier et donné naissance à son fils, Nicolas. Elle a aussi fait l’acquisition d’une propriété située à Saint-Tropez, La Madrague, qui deviendra son havre de paix, l’endroit où elle aime se réfugier, loin des soubresauts générés par sa célébrité. Car, entre 1960 et la fin des seventies, Brigitte Bardot est devenue une star, l’idole d’une génération, hommes et femmes confondus, tous séduits par ses cheveux décoiffés, ses pieds nus, sa nature insoumise et sa sexualité assumée. En 1968, elle prête ses traits à Marianne… Mais elle n’a pas 40 ans quand elle décide de mettre un terme à sa carrière, lassée d’une notoriété trop envahissante et soucieuse de redonner un sens à son existence.
Babeth
s’en va t-en guerre
En 1986, l’ancienne actrice fonde son association, qui intervient partout dans le monde pour lutter contre les mauvais traitements infligés aux animaux sauvages et domestiques. La Fondation Brigitte Bardot devient sa nouvelle raison de vivre. Malgré une image quelque peu ternie par ses opinions politiques et un penchant affiché pour l’extrême droite (qui lui valut un procès pour incitation à la haine raciale), Brigitte Bardot demeure, dans l’esprit de tous les Français (et même au-delà des frontières de l’hexagone), une actrice mythique, l’incarnation même de la Femme, avec une majuscule.
Une image avec laquelle nous avons, nous aussi, choisi de cohabiter puisqu’ici, à No Brand, son visage nous accompagne grâce au travail réalisé en 1962 par le photographe Daniel Cande. Une magnifique photo de l’actrice encadrée et signée, tirée sur papier baryté est visible dans notre concept-store. Pour une incursion rue des souvenirs, back to the 60’s and 70’s.
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BB, l’idole d’une génération
BB en images & en chansons
Filmographie sommaire :
1952 Le Trou normand de Jean Boyer, avec Bourvil
1955 Cette sacrée gamine de Michel Boisrond
1956 Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim, avec Jean-Louis Trintignant
1958 En cas de malheur de Claude Autant-Lara, avec Jean Gabin
1962 Le Repos du guerrier de Roger Vadim, avec Robert Hossein
1963 Le Mépris de Jean-Luc Godard, avec Michel Piccoli
1963 Une ravissante idiote d’Edouard Molinaro, avec Anthony Perkins
1965 Viva Maria ! de Louis Malle, avec Jeanne Moreau
1970 L’Ours et la Poupée de Michel Deville, avec Jean-Pierre Cassel
1971 Boulevard du rhum de Robert Enrico, avec Lino Ventura
1971 Les Pétroleuses de Christian-Jaque, avec Claudia Cardinale
1972 Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme de Roger Vadim, avec Robert Hossein
Discographie :
- Moi je joue
- Harley Davidson
- Tu veux ou tu veux pas
- Coquillages et crustacés
- En duo avec Serge Gainsbourg : Bonnie & Clyde, Je t’aime, moi non plus, Comic strip…