F.P. Journe, maître horloger

F.P. Journe

Son nom ne vous est peut-être pas familier. Pourtant, François-Paul Journe peut se targuer d’être devenu l’un des plus grands maîtres horlogers de sa génération. Ce créateur français, installé à Genève, imagine et fabrique depuis plus de 20 ans des montres et des chronomètres d’exception.

F.P. Journe : conjuguer l’histoire de l’horlogerie au présent

À 14 ans, François-Paul Journe débute ses études à l’École d’horlogerie de Marseille, sa ville natale. Il poursuit ensuite son apprentissage à Paris dans l’atelier de son oncle, restaurateur de montres anciennes. C’est ici, dans le quartier des artisans à Saint-Germain-des-Prés, qu’il découvre l’art de réparer des pièces souvent uniques, joyaux mécaniques imaginés jadis par des ingénieurs et des inventeurs passés maîtres dans la science horlogère.

 

Pendant plus de 30 ans, F.P. Journe explore cet univers qui le passionne et refait le cheminement intellectuel de ceux qui l’ont précédé. Le 18ème siècle le fascine qui reste, à ses yeux, l’apogée de la mesure du temps. Fasciné par les instruments d’horlogerie que les hommes ont pu réaliser aux siècles passés avec les moyens et les connaissances dont ils disposaient, il décide de leur emboîter le pas. À 20 ans, il fabrique ainsi sa première montre de poche, n’ayant pas d’argent pour s’en offrir une ; et se prend à rêver d’une gamme de montres qui offrirait les mêmes qualités et présenterait la même exigence, une quête identique de l’excellence, mais à destination d’un large public.

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En 1999, François-Paul Journe présente sa première collection de chronomètres, signés de son nom (F.P. Journe) et fédérés sous le titre générique Invenit et Fecit. Il y réunit ce qui lui tient le plus à cœur : sa connaissance, le respect et l’application des techniques ancestrales associées à une démarche créative ; sa manière à lui d’établir un lien entre l’horlogerie séculaire et sa version contemporaine. Ses créations témoigneront, par la suite, de cette démarche qui devient sa signature. Il conçoit des cadrans en or ou en argent guilloché, qui révèlent les secrets de rouages mécaniques, compliqués, exclusifs et extrêmement novateurs ; il invente un long balancier à 4 bras, qui assure une meilleure stabilité dans le réglage de la précision. Des aiguilles en acier bleu indiquent les heures, les minutes et les secondes.

 

En 2001, il imagine un calibre mécanique à remontage automatique qui garantit les performances de ses montres pendant 5 jours complets, non portées. Ses collections Octa, Tourbillon, Souveraine raflent tous les prix. F.P. Journe a réussi son défi : devenir un maître horloger reconnu et salué dans le monde entier, y compris par ses pairs.

Aujourd’hui, François-Paul Journe a installé sa manufacture à Genève. Sur 2 000 m2, il a réuni à ses côtés et formé à sa pratique (comme à sa vision) des horlogers bien sûr, mais aussi des ingénieurs, des dessinateurs, des mécaniciens, des polisseurs et des angleurs pour donner naissance à ses montres. Chaque horloger a pour mission de réaliser la totalité des étapes nécessaires à la fabrication d’une pièce, montage, emboîtage, contrôle et réglages inclus.

 

Ce faisant, il devient non seulement l’artisan, mais aussi le parrain d’une montre dont il est responsable bien après sa vente, pendant toute la période de garantie. 900 modèles sortent chaque année de la manufacture horlogère F.P. Journe, qui sont commercialisés dans un réseau de boutiques en France et à travers le monde – y compris à New York et au Japon – ainsi que chez certains détaillants soigneusement sélectionnés ; des personnes qui, comme lui, aiment le travail bien fait et recherchent les objets qui ont du sens. Comme chez No Brand, par exemple !

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En 1999, François-Paul Journe présente sa 1ère collection de chronomètres signés de son nom (F.P. Journe) et fédérés sous le titre générique Invenit et Fecit

Multi-récompensé !

Depuis 2002, François-Paul Journe a reçu une distinction à chaque édition du Grand Prix d’Horlogerie de Genève ; sauf en 2007. S’il n’a pas été récompensé cette année-là, c’est uniquement parce qu’il faisait partie du jury !